LA NOUVELLE NORMALITÉ
Formé pour faire du counseling auprès des gens traumatisés et endeuillés, un pasteur a fait remarquer que le plus grand défi des gens qui souffrent consiste rarement à surmonter la douleur immédiate que cause le deuil. En fait, leur plus grand problème consiste à s’adapter au nouveau genre de vie qui s’ensuit. Il se peut que ce qui a déjà été normal ne le soit plus jamais. Ainsi, le défi à relever pour ceux qui offrent leur aide consiste à aider les personnes qui souffrent à établir une « nouvelle normalité ». Il peut s’agir d’une nouvelle normalité qui n’inclut plus une santé robuste, une relation chérie ou un emploi satisfaisant. Ou encore, il peut s’agir de vivre sans l’être cher que la mort a emporté. La gravité de tels deuils nous oblige à vivre un genre de vie différent – peu importe combien cela nous dérange.
ILS REGARDENT
L’équipe d’un certain footballeur professionnel vivait une saison terrible, perdant semaine après semaine. Un journaliste lui a demandé comment il parvenait à rester assez motivé pour continuer de donner le maximum même si son équipe perdait presque tous les matchs. Il lui a répondu : « Mon père regarde le match. Ma mère regarde le match. Croyez-moi, je vais faire tout mon possible ! » Il reconnaissait qu’il y avait plus en jeu que le simple fait de gagner ou de perdre. Des gens regardaient le match, et cette réalité le poussait toujours à faire de son mieux.
ENTIÈREMENT REMIS
Un de mes amis m’informait de ce qui s’était passé au cours de la dernière année de sa vie, une année durant laquelle il avait continuellement reçu des traitements médicaux contre le cancer. Son sourire était un témoignage puissant en faveur de la bonne nouvelle qu’il venait de recevoir. Il a dit que, lors de son bilan annuel, le médecin lui avait annoncé que tous les résultats d’examen indiquaient la même chose : « Vous êtes entièrement remis ! » Quelle différence deux mots peuvent faire ! Pour mon ami, entièrement remis voulait dire que toute trace de la maladie qui l’avait menacé de mort à peine quelques mois plus tôt avait été éliminée de son corps. Nous nous sommes réjouis d’entendre dire qu’il était entièrement remis !
PAS UN MYTHE
Comme l’Histoire me fascine, j’ai regardé avec grand intérêt une émission spéciale de télévision portant sur le grand roi Arthur d’Angleterre. Tandis que chaque historien soulignait le fait qu’il n’existait aucun récit de témoins oculaires ni de preuves historiques pour étayer l’histoire du roi Arthur, de ses chevaliers et de leur table ronde, un thème a émergé. On en est venu à répéter qu’il s’agissait d’une « légende » ou d’un « mythe ». Il semblerait que son histoire ne soit qu’une légende que l’on aurait tissée au fil des siècles à partir de fragments d’autres histoires.
RESTE AVEC MOI
La finale de la Coupe d’Angleterre de football (foot) constitue là-bas l’un des plus grands événements de l’année. Depuis plus de cent ans, ce jour suscite de l’exaltation, des festivités et des compétitions. Cependant, ce qui me fascine le plus, c’est la façon dont on y commence un match. On chante d’abord le cantique traditionnel : « Abide With Me » (Reste avec moi).
INVISIBILITÉ MYSTÉRIEUSE
Partout dans le monde, nous subissons souvent les effets dramatiques d’une chose que personne ne peut voir. En 2011, par exemple, des tornades ont dévasté de nombreuses villes américaines en ravageant des quartiers résidentiels et d’affaires. Au cours de chaque saison des ouragans, nous constatons avec stupéfaction que des vents de plus de 150 km/h menacent de détruire ce que nous avons bâti.
UNE NOUVELLE JOURNÉE
J’ai assisté à une réunion en matinée que la personne responsable a ouverte par une prière : « Seigneur, merci pour aujourd’hui. C’est le début d’une nouvelle journée que nous n’avons jamais vue auparavant. » Même si l’idée semblait évidente, cette prière m’a amené à réfléchir à différentes choses. D’abord, étant donné que chaque journée constitue une nouvelle opportunité, elle abondera en choses que nous ne pouvons anticiper ou même auxquelles nous ne pouvons nous préparer. Par conséquent, il importe que nous reconnaissions nos limites et que nous comptions fidèlement sur Dieu – en choisissant intentionnellement de vivre par sa grâce et sa force plutôt qu’en comptant sur nos propres ressources.
LES LEURRES DE L’ENNEMI
Écrit au vie siècle av. J.-C. par le général chinois Sun Tzu, L’Art de la guerre a servi de manuel de tactiques militaires pendant des siècles. Des hommes et des femmes l’utilisent maintenant dans un vaste éventail d’autres domaines, y compris le leadership, le management, le commerce, la politique et les sports. Cet écrit de Sun Tzu peut aider les disciples de Christ à comprendre les tactiques de notre ennemi spirituel : « Toute guerre repose sur la tromperie. Par conséquent, lorsque nous sommes en mesure d’attaquer, nous devons sembler en être incapables ; lorsque nous utilisons nos forces, nous devons sembler inactifs ; lorsque nous sommes près, nous devons donner à notre ennemi l’impression d’en être loin ; lorsque nous sommes loin, nous devons lui faire croire que nous en sommes près. »
IMPONDÉRABLES
La vie est riche en surprises – dont certaines orientent la vie dans de fâcheuses directions. Je me rappelle encore le coup dur qui a frappé notre famille il y a plusieurs décennies, lorsque mon père a perdu son emploi pour des raisons indépendantes de sa volonté. Ayant une maison remplie d’enfants à nourrir, l’expérience a été bouleversante. Même s’il constatait n’avoir rien pu faire pour éviter la perte soudaine de son emploi, il savait malgré tout pouvoir compter sur Dieu pour assurer son avenir.
DES PROPOS IRRÉFLÉCHIS
Lorsque ma femme et moi sommes allés dans une certaine église pour assister à un programme musical particulier, nous sommes arrivés tôt pour obtenir de bons sièges. Avant le début du programme, nous avons entendu deux membres assis derrière nous se plaindre de leur congrégation. Ils critiquaient le personnel pastoral, le leadership, la musique, les priorités du ministère et plusieurs autres choses qui leur déplaisaient. Ils ne se préoccupaient aucunement ou étaient inconscients de la présence de deux visiteurs parmi eux.